Extrait d'un carnet de voyage, UN
Cyclades, le mercredi 6 septembre 1989
Lieu : quartier dit « vénitien » à Mykonos.
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Cyclades, photo © Eric Itschert |
UN
Me voilà donc tout à fait perdu dans le labyrinthe de Mykonos. Les rues sont tellement étroites que je ne puis même plus m’orienter par rapport à un moulin en hauteur que j’avais pris comme point de repère. Soudain, je rentre dans une rue sans plus aucune échoppe. C’est comme si on avait fermé une porte : toutes les voix humaines et les bruits d’activités ont disparu, on n’entend plus que le vent et le cri des oiseaux, le son de la mer. Au détour de cette rue, je vois une flèche indiquant une exposition de peinture. Dans cette rue sans autres commerces, c’est assez insolite.
Je passe une porte dans un mur et me retrouve dans un superbe jardin intérieur. Il y a un recouvrement de sol en galets noirs et blancs formant des dessins géométriques et à un endroit il y a un labyrinthe dessiné qui attire de suite mon regard. La cour est entourée de trois hauts murs blancs en dehors du mur la séparant d’avec la ruelle. Trois grands arbres font une ombre agréable. Il y a des arbustes fleuris ; entre autres des bougainvillées.
Il y a trois portes. Les chambranles et les linteaux sont en marbre blanc sculptés de vignes avec sur chaque sommet de montant et à chaque centre de linteau un dessin en forme de soleil. Il y a encore une pierre en marbre blanc sculpté de dessins enchâssée dans le mur, pour le reste les murs sont chaulés en blanc.
Carnet de notes, croquis pris dans le musée de Mykonos, © Eric Itschert |
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